[Jeu] Le coureur mystère

Je connais pas assez le cyclisme des anénes 50. J'abandonne !!!

Dernier indice : 1960 (à mettre en rapport avec les évènements décrits précédemment)

Henri Anglade ou Roger Rivière

Jens Voigt a écrit:

Henri Anglade ou Roger Rivière

Au choix, l'un des deux, le "traître", qui a eu la carrière la plus courte.

Roger Rivière, c'est Henri Anglade qui s'est fait avoir en Bretagne.

Je confirme après avoir cherché la longueur des carrières, Henri Anglade a couru pendant 10 ans (de 1957 à 1967) alors que Roger Rivière a couru seulement 3 ans (de 1957 à 1960) chez les pros.

Il était temps

Il s'agissait bien de Roger Rivière.

Originaire du pays des Verts (Indice n°1), de Saint-Etienne, il se fait rapidement connaître par ses facultés dans l'effort solitaire (Indice n°4). Il s'est ainsi permis de battre le grand maître de la discipline, Jacques Anquetil, dans la dernière levée du Tour 1959.

En l'absence de Maître Jacques, il est cité comme grand favori de l'édition 1960. Il retrouve au sein de l'équipe de France, son rival Henri Anglade, avec qui il avait déjà eu un contentieux en 1959. Revenons sur cette histoire, Bahamontès, auteur d'une folle échappée avec Gaul dispose d'une marge de 4 minutes, mais usé, il ne peut tenir le rythme des attaques et doit laisser filer, Anglade, alors pensionnaire d'une équipe régionale. C'est sans compter sur l'équipe de France, préférant voir triompher un étranger qu'un non-sélectionné, qui fournit une aide précieuse à une formation espagnole totalement dépassée par les évènements. Bahamontès file vers le sacre, Anglade rumine sa déception.

Enfin intégré à la prestigieuse équipe de France, Anglade a soif de revanche et s'empare rapidement de la tunique dorée. Tout bascule lors de l'étape reliant Saint-Malo à Lorient. Cité parmi les outsiders, suite à ses récentes performance au Giro (il ne s'incline que pour 28 secondes face à Anquetil), Gastone Nencini déclenche l'échappée décisive et emporte avec lui, Jan Adriaenssens, Hans Junkermann et Roger Rivière. Contre toute attente, Rivière collabore activement, pendant que le maillot jaune de son coéquipier Anglade s'effiloche lentement. Devant un peloton médusé, les 4 de tête poursuive leur chemin, Rivière s'offrant l'étape avec 12 minutes d'avance sur le peloton. Suite à cette nouvelle trahison (Indice n°2), le Tour est définitivement terminé pour Anglade, tout se jouera entre Nencini et Rivière.

La traversée des Pyrénées ne modifie pas la hiérarchie. Seul Nencini se pare de jaune, au dépens du valeureux belge, Jan Adriaenssens, peu à son aise, dès lors que la route s'élève. Après une journée de repos à Millau, la caravane reprenait sa procession vers les Alpes, traversant les Cevennes. Ce qui devait être une journée de transition se transforma en cauchemar pour Rivière. La première difficulté proposée était le col du Perjuret, surnommé le "Parjure", dans le patois local (Indice n°3). Après une montée alerte, mais groupée, le peloton abordait la descente, étroite et sinueuse. Nencini, excellent descendeur, provoqua Rivière en se jetant à corps perdu dans la descente. Rivière le suivit mais sans réussite. Quelques virages plus loin, Rivière dérape, enjambe le muret et termine sa chute, dans un champ en contrebas, la colonne vertébrale brisée. Ainsi, la carrière du Stéphanois prend brusquement fin, avec cette triste chute qui le laisse paralysé. (Indice n°5)

De nombreux observateurs se sont interrogés sur l'attitude de Rivière, qui pouvait faire une descente tranquille puisqu'une longue portion plane attendait le peloton pour rejoindre Avignon. Il a choisi la réponse de l'orgueil, surement pris d'un excès de confiance, alors que la fin du Tour s'avérait très favorable pour lui et qu'il était en mesure de vaincre Nencini, qu'il laissa sans rival.

Si tout cela vous permet de découvrir quelques vieilles histoires, j'en suis ravi.

roger rivière

Heu??? L'enigme a déja été trouvé.

Faut suivre un peu mon gars!

je me suis gouré de page, j'avais pas vu qu'il y en avait une 26ème

Ben en effet, c'est intéressant, j'avais déjà entendu le nom de Roger Rivière, mais c'est tout !!!

Facile

- Semaine Internationale
- Saucisson
- Malaria

cunego

non

Fausto Coppi

a bah oui, je cherchais dans les vainqueurs moi

Ruslan Ivanov

CSC3187 a écrit:

Fausto Coppi

oui, je suppose que pour toi c'était pas dur !!!

Pour les explications, on va faire dans l'ordre chronologique !!
Le champion italien Fausto Coppi était un contemporain d'un autre champion, Gino Bartali. Entre ces deux hommes, deux des meilleurs coureurs du monde, la rivalité était intense et ils devaient cohabiter dans l'équipe d'Italie sur le Tour de France. Dans une étape de montagne, où il connût une défaillance, Coppi a accusé un supporter de Bartali de l'avoir menacé d'un couteau. En fait, ce brave homme tenait effectivement un couteau dans sa main, mais un saucisson dans l'autre. Cette affaire est donc restée dans les mémoires sous le nom de "l'affaire du saucisson".
Après sa carrière, il est parti en Afrique et en est revenu malade de la malaria, qui l'a emporté. Cette maladie a aussi prêté à controverse, mais je ne suis pas très à jour, et je sais juste qu'il a été question il y a quelques années de rouvrir le cercueil du Campionnissimo pour des expertises, ce qui n'a pas été fait.
Aujourd'hui, en hommage à desu des plus grands champions italiens, la semaine Internationale se nomme "Semaine Internationale Coppi-Bartali".

- Semaine Internationale
- Saucisson
- Malaria

Enigme simple cette fois-ci

- Le Vieux Gaulois
- Le premier d'une longue liste
- Forgeron

eugène christophe

Oui, je ne détaille pas l'histoire, tout le monde la connaît.

oui, c'est pas la peine



encore un très facile (mais quand même moins que celmui d'avant qui l'était énormément)


1904
jeune
5ème

Julien Maitron?

C'est pas forcé que tout le monde sache qu'Eugène Christophe est le premier maillot jaune de l'histoire du Tour de France.